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Un patrimoine architectural unique : les toits du Vercors
Emblématiques de la région, les vieilles bâtisses du Vercors peuvent étonner par leurs toits aux formes si particulières. Mais qu'elle était le rôle de cette architecture atypique ? Les fermes aux pignons lauzés des quatre montagnes vous révèlent leurs secrets.
Un passé riche d'enseignement
Lorsque l'on s'intéresse au patrimoine architectural du Vercors, il est intéressant de noter l'évolution économique de ces villages au cours des siècles. D'abord tourné vers une économie forestière, le territoire à petit à petit évolué vers l'agriculture, permettant la naissance de nombreuses fermes toujours visibles aujourd'hui et qui témoignent de ce passé paysan.
Ces maisons historiques sont caractéristiques de la région : un bâtiment massif et sans étage, d'un seul tenant qui permettait de loger au chaud hommes et animaux pendant l'hiver. Les fourrages prenaient place sous la toiture, permettant de nourrir les bêtes pendant toute la saison sans avoir à sortir dans le froid glacial.
Afin de se protéger au mieux du froid, les fermes étaient souvent adossées à un versant, la façade de la maison était exposée plein sud pour tourner le dos au vent du nord. Bâties en pierre, elles avaient aussi peu de fenêtre, ce qui en faisant des bâtisses sombres.
Une architecture atypique pour lutter contre les conditions climatiques
Ce qui en fait des habitations atypiques aux yeux des voyageurs, c'est la toiture encadrée par des pignons en escalier aussi appelé « à pas-de-moineau ». L'objectif était de protéger les toitures, alors composées de chaume, des intempéries et du vent très réputé sur le plateau du Vercors. Les redents étaient couverts de grandes lauzes légèrement inclinées afin de faciliter l'écoulement des eaux pluviales.
Mais cela avait l'inconvénient de permettre à la neige de s'accumuler sur les toits ce qui risquait à therme de faire écrouler les toitures sous le poids de la glace. C'est pour cela que les pannes de la charpente ne sont pas scellées sur le sommet des murs-pignons mais bien intégrées dans la maçonnerie, permettant au toit de supporter plus de poids.
Dernier détail marquant, une lourde pierre était disposée au sommet de la toiture qu'on nommait la couve. Si elle était ronde, elle était le symbole de la fécondité féminine, si c'était une pierre dressée, elle représentait la virilité.